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Le 29 avril 2024 - par Le Ralliement

Prendre soin de sa thyroïde

Frilosité, fatigue chronique, poids plus difficile à contrôler… Et si c’était la thyroïde ? 

La thyroïde est une glande du système endocrinien située au niveau du cou, en avant de la trachée, qui joue un rôle très important pour notre santé (synthèse de nos protéines, effets sur l’ensemble du système hormonal, sur le cerveau ou le poids, …) 

C’est un peu le chef d’orchestre de notre organisme, et notre « chaudière interne ». 

L’hyperthyroïdie provoque une accélération du métabolisme tandis que l’hypothyroïdie se manifeste par son ralentissement. Les deux peuvent nécessiter un traitement médical et parfois chirurgical. 

Ces problèmes touchent plus fréquemment les femmes, surtout à partir de la ménopause. 

Cependant, sans hypothyroïdie déclarée, les troubles légers de la thyroïde sont malgré tout assez fréquents. 

thyroïde

Quels peuvent être les symptômes ? 

  • Une fatigue physique et/ou mentale, une faiblesse musculaire, des vertiges, des problèmes de concentration 
  • Une frilosité, des extrémités difficiles à réchauffer 
  • Une prise de poids sans avoir modifié son alimentation 
  • Une peau sèche, des cheveux et ongles cassants, une chute de cheveux, des cils et des sourcils 
  • Une baisse d’immunité en étant plus sujet aux virus et maladies 
  • Un ralentissement du transit avec une constipation plus fréquente 

Ces symptômes peuvent persister, même sous traitement pour une hypothyroïdie. 

Quels sont les facteurs de risques ? 

  • Le tabagisme 
  • Un manque d’apports : 
    • En iode (64 % des femmes sont en déficit), 
    • En zinc (fréquent chez les femmes et les adolescents), 
    • En sélénium (variable selon le modèle alimentaire de chacun) 
    • En fer (très fréquent chez les femmes et les enfants) 
    • En rétinol (vitamine A), notamment chez les végétariens et les végans 
  • Le stress 
  • L’exposition aux perturbateurs endocriniens 

Comment réduire les symptômes ? 

  • Avec l’optimisation de notre assiette : 
    • De l’iode avec du poisson et des crustacés, des algues en paillettes à saupoudrer sur les plats, emmental, yaourts, œufs, haricots verts. À noter que l’iode ne se stocke pas dans le corps... Il est donc important d’en apporter un peu tous les jours. 
    • Du zinc car ce déficit diminue de 70 % la production dans le foie de l’hormone de thyroïde sous sa forme active. Pour améliorer le statut, on pense encore aux produits de la mer, et plus particulièrement aux huîtres, mais aussi au foie de veau, la viande rouge, le jaune d’œuf, les lentilles et les céréales complètes 
    • Du sélénium qui aide à équilibrer les hormones thyroïdiennes. On le trouve dans les mêmes aliments que précédemment, et en plus dans la noix du Brésil et les graines de chia qui en sont de très bonnes sources. 
    • Du fer présent dans le foie, les viandes, mais aussi dans les céréales complètes, les légumineuses, les noix, le jaune d’œuf et les légumes à feuilles vertes. 
    • De la vitamine A d’origine animale en consommant du foie de morue, foie de volaille (de préférence BIO), du beurre. 
  • Avec des techniques de gestion du stress : 

    • Des exercices de respiration (cohérence cardiaque) 
    • Du yoga 
    • Des exercices de méditation ou de sophrologie 
    • Des apports en magnésium en buvant des eaux minérales qui en sont riches (Rozana, Hépar, Contrex, Quézac, Courmayeur, …) et en insistant sur les aliments qui en contiennent le plus (légumineuses, céréales dans leur version complète, noix, amandes, mais aussi les poissons gras et les fruits de mer). 

 

  • En limitant les perturbateurs endocriniens 
    • Pas ou peu d’utilisation de plastiques, en particulier pour les ustensiles de cuisine 
    • Pas de réchauffage des aliments dans du plastique 
    • Eviction du bisphénol A, des phtalates, des POPS (polluants organiques persistants) 
    • Aération biquotidienne des habitations 
    • Limitation des métaux lourds dans l’alimentation (préférer les petits poissons aux gros poissons prédateurs) 
    • Arrêt du tabac 

Que penser de la consommation de chou ? 

On dit souvent que tous les aliments de la famille des brassicacées (choux, radis, navet, raifort, …) sont goitrogènes en limitant l’absorption de l’iode, donc la production d’hormone thyroïdienne. Ils sont cependant très intéressants pour la santé, et tout particulièrement pour le foie. Il est donc conseillé de continuer à en consommer, tout en ayant par ailleurs des apports suffisants en iode (algues en paillettes par exemple). 

Article rédigé par Carole Amalric - Mon Assiette et Moi.
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